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Paulin à la page

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Au bonheur de la couleur !

La couleur, bien sûr, flashy et exubérante à l’image des 70’s, mais surtout la forme et la matière qui ont inscrit Pierre PAULIN (1927-2009) comme l’une des figures de proue du design français, faisant entrer ce dernier à l’Elysée sous Georges Pompidou puis sous François Mitterrand (2e mandat).

« Je ne suis pas un artiste. Ça n’existe pas la création dans mon domaine. Tout est potentiellement « déjà là ». Je ne crée pas. Je conçois. Je dessine. Un artiste, c’est quelqu’un qui risque sa vie, qui se met en danger de mort en permanence« . Radicalité, donc, qui s’appuie sur des pratiques, des projets, des cahiers des charges. Formalisme et fonctionnalisme, bien sûr, proches du retour  au cocon originel à travers une profonde passion pour le naturel et le minéral (Cf. sa nomenclature : Langue, Champignon, Serpent, Flower…). La beauté ne vieillit pas : tout est beau sur le plateau de la  mezzanine Beaubourg (Galerie 3). Ma préférence — mais comment préférer ?! — ira à une œuvre de jeunesse, la Banquette 119 (métal laqué noir, orme, palissandre et tissu, 1954) autrement appelée Le lit de célibataire (Cf. détail photo) : tellement datée 50, tellement actuelle, trop belle, quoi !

Lire le bel ouvrage de Nadine Descendre paru chez Albin Michel en 2014 : Pierre Paulin, L’homme et l’œuvre.